Un agent fonctionnaire est mis en disponibilité pour raison de santé. Celui-ci n’a pas reçu d’autre proposition qu’un départ volontaire indemnisé (DVI). Est-ce que dans cette hypothèse, l’agent concerné ne doit envisager qu’un licenciement avec une allocation de retour à l’emploi sans prime de départ, ou est-il possible qu’on lui alloue également une indemnité de licenciement ?

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Cette question pratique est très intéressante, puisqu’elle fait suite à une jurisprudence récente liée à une thématique similaire. Par une décision du 25 mai 2018, le Conseil d’État a dû intervenir pour préciser la portée du principe de reclassement de l’agent qui se trouve de manière définitive frappé d’une inaptitude à occuper son emploi, et qu’un refus de reclassement pouvait amener l’employeur au licenciement (CE, 25 mai 2018, no407336).

Pour ce qui nous concerne, il s’agit plus précisément d’une situation où l’agent est placé en disponibilité pour raison de santé. Déjà, il faut rappeler que cette disponibilité doit répondre à trois conditions : l’agent concerné doit avoir épuisé ses droits à congés maladie (qu’ils soient ordinaires, de longue maladie ou de longue durée), et qu’il ne puisse donc prétendre à aucun autre congé maladie d’une autre nature ; ensuite, il faut que le comité médical ou la commission de réforme ait rendu un avis, le reconnaissant inapte à reprendre ses fonctions et ne pouvant pas être reclassé dans un…
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