Les acquis, les projets et les revendications du CNFPT vus par son président

Par Fabien Bottini

Publié le

« On pourrait supprimer le CNFPT, très décrié, et rattacher la formation des agents (…) aux conseils régionaux », expliquait en 2016 Jean-Charles Manrique, DGS du Loiret. Sans aller jusque-là, le gouvernement Philippe semble décider à le réformer.

Au nom de la « modernisation » de la Fonction publique, le secrétaire d’État Olivier Dussopt avait déjà jugé « indispensable d'engager un chantier sur le rôle et les missions », en outre des CDG, du Cnfpt « dans une logique d'efficience ». Le 4 octobre, le Premier ministre a lui-même chargé deux parlementaires, J. Savatier et A. de Belenet, de faire des « propositions d’amélioration de gouvernance et d’organisation du CNFPT (…), au regard de l’évolution des attentes des agents et (…) de leurs employeurs (…) dans un contexte de maîtrise de la dépense ».

C’est dans ces circonstances que F. Deluga, le président du CNFPT, a publié sa contribution thématique sur le rôle de l’institution.

Y voyant un « vecteur certain d’unité, au sein d’une fonction publique territoriale qui rassemble quelque 50 000 employeurs », l’intéressé rappelle ses deux missions : outre l’organisation des concours de direction A+ (administrateur, ingénieur en chef etc.), il concrétise le droit à formation des agents locaux grâce aux formations d’intégration, de professionnalisation, de perfectionnement ou aux préparations aux concours qu’il dispense, à titre obligatoire ou facultatif. Ces prémisses étant posées, M. Deluga dresse le tableau des acquis de son institution, de ses projets et de ses…
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